Une œuvre d’art est fragile et ses matériaux, quels qu’ils soient, sont sensibles à de nombreux facteurs de détérioration. Le temps et les accidents comptent parmi les sources de dégradation potentielles mais ils sont difficiles à contrôler. Par contre, vous pouvez intervenir sur des facteurs tels que les variations de température, la lumière et la poussière.
Voyons les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour protéger et conserver vos œuvres.
Température : Pour conserver vos œuvres en bon état, il est préférable de les maintenir dans un endroit où le taux d’humidité se situe autour de 55% pour une température d’environ 20 degrés celsius. Cette règle s’applique pour la majorité des matériaux connus mais certains peuvent être plus fragiles et il faut alors réviser cette règle de conservation préventive en en parlant à l’artiste ou à un restaurateur.
Lumière : Les œuvres sur papier exposées dans les musées sont présentées, de façon générale, dans des cabinets, des vitrines ou dans des salles obscures. En somme, le plus loin possible de la lumière afin d’éviter la décoloration et l‘altération du papier. De la même façon, à la maison, il vaut mieux éloigner vos œuvres des sources de lumière, qu’elles proviennent de l’intérieur ou de l’extérieur. À titre d’interventions simples : réduire l’éclairage des œuvres grâce à des rhéostats, tirer les rideaux le jour, ou simplement exposer vos œuvres dans les pièces les plus sombres de la maison.
Poussière : Si vous avez fait le choix de ne pas faire encadrer vos œuvres, la poussière s’y dépose de la même manière qu’elle se dépose sur les objets de la maison. Interdiction formelle d’utiliser le chiffon et les lingettes ! Vous pouvez, à l’occasion, utiliser un plumeau spécialement destiné à l’opération de dépoussiérage de surface, mais le mieux à faire est de présenter vos œuvres à un.e spécialiste de l’encadrement ou de la restauration qui possède l’expertise et les ressources pour enlever la poussière et le gras.