Zïlon, né Raymond Pilon, est un artiste autodidacte et polyvalent, principalement connu et reconnu comme le précurseur de l’art urbain au Québec, au vu des visages et des personnages qu’il a graffités sur les murs de Montréal pendant 40 ans.
Au cours des années 70 et 80, Zïlon a marqué la scène artistique ici et à l’étranger, par de nombreuses réalisations artistiques, que ce soit des expositions, des collaborations pour des décors de théâtre et de cinéma, des scénarios de films, des affiches de festivals, des performances musicales en lien avec le milieu de la mode et de la haute couture.
Armé de ses pinceaux et de ses bombes aérosol, Zïlon a parcouru les rues de Montréal en y dessinant des visages sur les murs et sur le mobilier urbain, participant ainsi à l’émergence de lieux alternatifs, moteurs d’une approche plus moderne de la culture. Ses visages androgynes sont sa signature, reconnaissables parmi des milliers.
En 2019, l’Écomusée du fier monde lui rend hommage au cours de l’exposition Zïlon et le Montréal undergound. Ses oeuvres sont exposées avec celles d’artistes de l’improvisation et de la performance, de l’art du graffiti et de l’art muraliste, des artisans de la première heure du street art et de l’émergence de la contre-culture au Québec.

Années 70 et 80, l’artiste signe ses oeuvres Lion Lazer, Lazer Dog, Lazer, et Zilon und Spïky.
Pour en savoir plus sur le «street art»/art urbain, lisez nos articles sur le sujet: Le street art, une bombe en aérosol . Art ou de vandalisme, thèmes, langage esthétique et lcodes de conduite. Également l’article L’art urbain à l’ère du numérique, ou comment la diffusion des oeuvres sur les réseaux sociaux favorise l’émergence d’un nouveau marché de l’art, «l’économie du street art».